Le SYMEC (Syndicat des médecins du Cameroun) a entamé une grève générale prévue du lundi 17 au mercredi 19 Avril 2017. Sur le communiqué de presse signé par son président Pierre Yves BASSOG, neurologue explique les différentes raisons de l’entrée en grève de sa profession.
Des revendications qui sont faites chaque année
Parmi les principales revendications citées figurent celles du revenu assez faible des médecins qui exercent pourtant une des professions les plus nobles. Lorsque certains sont payés à 105.000 FCFA, d’autres du secteur public notamment restent sans salaire pendant des années. À cela s’ajoute le manque de financement du gouvernement dans le secteur de la santé, ce qui engendre des décès qui pourraient être facilement évités.
Ces revendications légitimes visent donc à revoir les salaires de la profession à la hausse, à mettre en place un système de santé qui permettrait à tous les Camerounais d’avoir accès aux soins de base pour ainsi éviter les drames comme celui de Monique Koumaté qui avait marqué les esprits. Toutes ses revendications sont faites depuis des années mais elles font face à un gouvernement qui semble avoir d’autres priorités.
La réponse du ministre de la Santé André Mama Fouda
Face à ses revendications, la réponse d’André Mama Fouda, Ministre de la santé publique ne s’est pas fait attendre. En effet, il ne reconnaît pas la légalité du SYMEC dans son communiqué datant du 13 Avril : « cette organisation n’a pas pour l’instant d’existence juridique conformément à la lettre MINATD du 11 avril 2017 ».
Il poursuit en demandant à tous les Directeurs des hôpitaux et aux chefs des centres médicaux d’arrondissement de s’assurer de la présence des médecins à leur lieu de travail afin d’avoir un rendement effectif. À ce jour, le mouvement de grève assure encore un service minimum. Mais le SYMEC a menacé de l’abroger en cas de violences faites envers les médecins grévistes.
Source: africapostnews.com