PREVENTION ROUTIERE
Les éléments du général de brigade Ousseni Djibo ont mis le grappin sur plusieurs engins sur l’axe Yaoundé/Boumnyébel, ce samedi 29 juillet 2017. Pour excès de vitesse, défaut du port de la ceinture de sécurité, pneus usés et cas flagrant de corruption. C’est dans le cadre de la campagne «Contrôle-Surveillance-Répression».
Ce samedi est jour de deuil sur l’ensemble du triangle national. Les Camerounais pleurent encore les nombreuses victimes du navire logistique de l’armée qui a chaviré le 16 juillet 2017. Malgré la pro- fonde douleur, la sécurité routière continue d’avoir une place de choix pour l’infatigable secrétaire d’Etat à la Défense, chargé de la Gendarmerie nationale, Jean Baptiste Bokam. C’est dans la localité de Boumnyébel, département du Nyong-et-Kellé, région du centre que les éléments de la gendarmerie partis de Yaoundé vont renforcer leurs collègues rendus sur le terrain quelques jours plutôt. Le premier arrêt a lieu à Makoda, petite bourgade non loin de Manyaï. Le poste de contrôle est bondé de monde.
Le tapage est en grande partie causé par certains conducteurs pris en flagrant délit d’excès de vitesse et surtout par l’absence des pièces des véhicules. Dans ledit poste, un cas attire l’attention. Un individu tente de corrompre le capitaine Mpazambe Ampieloum avec une somme de 5000Fcfa. Le conducteur déjà coupable de délit pour défaut de carte bleue de transport n’arrange pas du tout son cas. Son geste indélicat lui vaut dressement d’un procès verbal, accompagné de son billet de banque comme pièce à conviction. C’est clair ! Les pandores sont incorruptibles. Pour le capitaine, « ce monsieur sera entendu par le parquet. » La probité morale de nos hommes en tenue est à féliciter. Le général de Brigade apprécie. Le cap est mis sur Sombo. Dans ce poste de contrôle règne une affluence inhabituelle. Il est 13 heures. Malgré la chaleur accablante, les uns et les autres coupables d’infractions veulent se justifier. Sur cet axe, tous les véhicules ont rendez- vous avec les fins limiers de la gendarmerie. Tout passe au peigne fin : présentation de la carte grise, assurance, visite technique, vignette, fouille minutieuse de la malle arrière etc. Les usagers doivent également présenter leurs pièces personnelles. Parfois les bagages jugés suspects sont ouverts. Le général de brigade est au four et au moulin.
En bon gendarme, Ousseni Djibo ne se fait pas prier pour monter dans les bus de transport et contrôler les usagers. Le sérieux et la vigueur de l’homme ne sont plus à démontrer. Sensibilisation et répression passent par là. Le général est dans son élément. Les curieux venus nombreux acclament. L’expérience du terrain est perceptible. Plus que jamais les usagers sont en confiance. La sérénité y est. Pour le lieutenant Panka, « aucun accident à signaler. Petit à petit, les usagers de la route intègrent les messages de prévention routière. » Le dur combat de Jean Baptiste Bokam commence à porter des fruits. Pour le général de brigade, Ousseni Djibo, « il n y a pas de duplicata pour la vie. » C’est tout dire.
Source: Signatures, Stéphane Elanga